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1er juillet : les indemnités journalières
C’est la fin d’une anomalie et même d’une injustice : à partir du 1er juillet prochain, tous les professionnels libéraux ne seront plus pénalisés par le délai de carence qui touchait plus de 80% d’entre eux. Cette mesure, pour l’obtention de laquelle l’UNAPL a largement œuvré, a été inscrite au budget 2021 de la sécurité sociale. En cas d’arrêt maladie de longue durée, les libéraux bénéficieront dès le début de leur interruption d’activité et non après quatre-vingt-dix jours d’une indemnité journalière qui oscillera, selon la situation du professionnel, entre 22 et 169 €. La cotisation destinée à contribuer au financement de cette mesure est fixée à 0,30% du bénéfice non commercial de l’intéressé. Le recouvrement des cotisations sera effectué par l’Urssaf.
L’attachement au dialogue social
Une décision du Conseil d’Etat rendue le 21 janvier dernier a annulé l’arrêté conduisant les entreprises du secteur libéral au paiement d’une contribution finançant le paritarisme et le dialogue social. Après analyse juridique, l’UNAPL rappelle que la cotisation au titre de la masse salariale 2020 reste due, l’arrêté du Conseil d’Etat n’étant pas suspensif. Viscéralement attachée au dialogue social de proximité au sein des TPE, l’UNAPL indique que les CPR-PL et leurs équipes restent au travail malgré la crise sanitaire.
L’indispensable vaccin
La crise sanitaire n’est pas terminée et laisse encore planer des incertitudes sur l’avenir. C’est pourquoi l’UNAPL insiste sur l’importance de la vaccination et la poursuite de l’application des mesures de prévention, deux conditions indispensables pour perturber le moins possible l’activité. Les professionnels de santé qui sont depuis le début en première ligne de la lutte contre le virus sont déjà plus d’un million à avoir été vaccinés. La campagne de prévention va se poursuivre, les libéraux de tous les secteurs professionnels non encore vaccinés doivent y participer en nombre.
Les URPS lien et lieu d’échange avec les pouvoirs publics
Tous les cinq ans, les professionnels de santé libéraux sont invités à élire leurs représentants aux Unions régionales des professionnels de santé. Ce scrutin concerne les médecins, les pharmaciens, les dentistes, les kinésithérapeutes, les infirmiers, les orthophonistes. Les URPS constituent un lien et un lieu de dialogue entre les professionnels de santé et les pouvoirs publics. Cela a été particulièrement important depuis plus d’un an en raison de la crise sanitaire. Mais, du fait de celle-ci, le scrutin s’est déroulé dans des conditions difficiles par voie électronique, ce qui a entraîné une participation réduite. Les syndicats et organisations affiliés à l’UNAPL ont tenu toute leur place dans cette élection, malgré un contexte peu propice.
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