Nous sommes pénalisés, à l’exception de quelques confrères ressortissants de l’ancien RSI devenu SSI, par des cotisations fixées à un taux de 9,75% pour le remboursement des actes non conventionnés. Nous demandons la suppression de cette cotisation additionnelle, afin d’être ramenés au taux de 6,50% pour bénéficier d’un niveau normal de remboursements par l’assurance maladie." Le métier de podologue est aussi, à l’image d’autres activités paramédicales, en pleine évolution.
"Nous traitons, rappelle David Boudet, tous les soins liés aux pathologies du pied : ongles nécrosés ou incarnés, corps, affections douloureuses, conséquences du diabète… Nous avons la capacité de diagnostic au niveau du pied, nous pouvons prescrire les médicaments non listés ou les semelles dans le cadre d’un renouvellement de trois ans de la prescription initiale…".
Autre objectif de la Fédération nationale des podologues : l’obtention de l’universitarisation de la profession. Le cursus actuel de formation se déroule sur trois ans et est couronné par un diplôme d’Etat. Mais celui-ci n’est pas considéré comme universitaire, ce qui limite le champ d’action de la profession, en particulier dans le domaine de la recherche : actuellement les podologues ne peuvent faire de publications reconnues, au même titre que d’autres professions de santé. Pour la formation des podologues, il existe dans le sud deux écoles : l’une à Toulouse, l’autre à Marseille. Cependant de nombreux professionnels, formés à Paris par exemple, viennent s’installer en Occitanie.
David Boudet souligne par ailleurs sa satisfaction de pouvoir mener des actions en faveur des professions libérales au sein de l’UNAPL. Selon lui, le regroupement donne plus de force, comme cela a été le cas pour l’obtention des indemnités journalières, revendication ancienne et enfin satisfaite de l’UNAPL.
|