Au vu de l’assouplissement progressif des mesures de restriction, consécutives à la crise sanitaire, qui affectent depuis de trop longs mois notre vie quotidienne, nous espérons apercevoir enfin le bout du tunnel.
Mais s’il existe des perspectives, il n’y a pas de certitudes. Cela complexifie notre travail et nos missions : il faut assurer le présent et se projeter aussi dans le plus long terme.
Durant la crise sanitaire, les problèmes des professionnels libéraux n’ont pas été mis entre parenthèses. Ils ont été la plupart du temps accrus par des conditions de travail exceptionnelles et des soutiens insuffisants. Comme l’a souligné récemment notre président national Michel Picon, les libéraux ont reçu des coups qu’ils ne méritent bien entendu pas : la remise en cause de notre représentativité en particulier dans les organismes socio-économiques comme le Conseil économique, social et environnemental ; le peu de cas fait de notre secteur économique dans le plan de relance ; le projet d’étatisation de nos caisses de retraite…
Il ne nous reste actuellement en positif que le démarrage au 1er juillet prochain du nouveau système de calcul des indemnités journalières qui nous place enfin au même plan que les autres catégories professionnelles. C’est une victoire importante de la lutte menée par l’UNAPL. Un combat syndical qu’il faut continuer maintenant au plan de la justice fiscale.
L’UNAPL Occitanie continue à son niveau à agir en faveur de toutes les composantes du secteur libéral qui ne doit en aucun cas être l’oublié des conséquences de la crise, surtout à l’aube d’une période où vont s’ouvrir de grands débats orchestrés par les échéances politiques.
